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| Nothing much than a girl... | |
| Auteur | Message |
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Maître du Jeu Grand Chef sadique et lunatique !
Messages : 351 Date d'inscription : 24/10/2009 Age : 36
| Sujet: Nothing much than a girl... Lun 26 Oct - 22:20 | |
| © mandamoo5 |
| ........................Amanda Leroy........................
17 ans, 12 Mars à Lille, France Sang Mêlé Française
........................Amanda Leroy........................
| © mandamoo5
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Knowledge is everything........................ « Olympus & moi, c'est une histoire de coeur...ou pas... »
Maison ; Amanda a toujours été très douée en magie. Elle possède également une force de caractère incroyable qui la pousse un peu trop loin parfois. Bien qu'elle soit une fille, elle vaut bien deux hommes à elle toute seule. Elle est donc dans la Maison d'Arès.
Année; 7eme et dernière année. Et cette rentrée promet d'être bien différente des précédentes...
Moyenne scolaire; La moyenne de la jeune femme est très élevée et pourtant, elle ne fait rien pour! C'est grâce aux travaux pratiques où elle excelle qu'elle a augmenté ses notes, allant jusqu'à obtenir le score de 95/100. Elle n'est pas adepte de la théorie et des longs devoirs sur l'histoire de la magie.
Domaine d'apprentissage; Vous l'aurez sans doute deviné, sa matière favorite est la Défense contre les Forces du mal où elle arrive toujours dans les premiers. Tout sort parait être un jeu d'enfant pour elle, et elle n'a presque pas besoin de s'exercer. Elle a ça dans le sang, et c'est sa raison d'être. Elle est fière de son pouvoir, même s'il en vient à devenir une malédiction au fil du temps...
Ancienne École et Maison (si Poudlard) ; Durant les six dernières années, Amanda était étudiante à l'Académie de Beauxbâtons, en France. Elle n'était pas l'élève la plus douée mais a toujours eu sa place parmi les élèves grâce à sa force et sa détermination. Dès la première année, elle se fit remarquer en créant des sorts normalement prévu pour les cinquième années. Elle s'est très vite fait un nom là bas, à son grand désespoir.
Que pensez-vous de la création d'Olympus ? ; Encore une idée digne d'Albus Dumbledore. Autant pour son originalité que par le fait que ce soit totalement incongru. Qui aurait cru qu'une telle École allait s'ouvrir au bout du monde, en secret, sans que personne ne soit au courant. Aucune autorité magique, personne ! D'une certaine manière, Amanda est fière d'avoir été choisis pour venir à Olympus, car elle sait que tout le monde n'était pas sur d'être acceptés. Au final, elle comprend la décision des trois directeurs, et approuve à cent pour cent, même si elle a encore bien du mal à se faire à l'idée qu'en dernière année, tout sera totalement différent !
Who knows who I am........................ « il y a des choses qu'on préfère ne pas révéler… »
Famille; La famille Leroy est une famille dont la renommée et le pouvoir sont très étendus. Le père d’Amanda, Paul Leroy, est l’héritier potentiel de la famille. Malheureusement pour ses parents, Paul se destine à être joueur de Quidditch professionnel, et peu importe ce qu’on peut lui dire, et peu importe les reproches qu’on lui fait, il continuera son petit bout de chemin, en faisant ce qu’il désire faire. Sa femme, Jeanne, est une française elle aussi. Mais n'est pas une sorcière. Elle a connu son époux il y a une vingtaine d’années alors qu’il fuyait le joug familial. Ca a été le coup de foudre. Et Jeanne n’a jamais été effrayée par les pouvoirs et les capacités de son mari, bien au contraire. Elle est aujourd’hui femme au foyer. De leur union est née trois filles : Marie, l’aînée, Amanda, et Diana la cadette. Aucune d’entre elle ne se ressemble, hormis d’un point de vue physique, et le couple LeRoy a bien à faire avec ces trois miss. Marie est une cracmol, elle ne possède aucun pouvoir magique. Amanda est très puissante et par conséquent, la famille Leroy lui mette beaucoup la pression. Enfin, Diana, souffre de la comparaison avec Amanda et par conséquent, la déteste royalement. Dernier autre membre de la famille Leroy qui a une importance capitale : Matthieu. L’oncle d’Amanda, le petit frère de Paul. Déçu par le chemin emprunté par Paul, les parents de ce dernier ont décidé qu’il ne ferait pas un héritier digne de ce nom pour la famille Leroy. Ils ont donc fait en sorte de mettre au monde un autre garçon, malgré leur âge avancé. C’est ainsi qu’Amanda et ses sœurs se retrouvèrent avec un oncle ayant plus ou moins leur âge. Ce qui était déjà assez troublant en soit…
Caractère; Il est difficile de cerner la personnalité d’Amanda. Beaucoup de personnes se vantent de la connaître, mais ils se trompent, car la jeune femme est beaucoup plus compliquée et sensible qu’il n’y paraît. Sa force, ses pouvoirs, et son comportement font d’elle une femme en apparence droite, déterminée, impassible et solitaire. C’est en partie vrai. Ses grands parents ont toujours eu beaucoup d’espoir à son sujet et très tôt, elle a du agir pour convenir aux attentes de sa famille, et rattraper la ‘bavure’ qu’avait été son père. Elle est donc déterminée à arriver à ses fins, pour leur prouver qu’ils n’ont pas tord, et pour qu’ils soient tous fiers d’elle. Cependant, la pression est beaucoup trop forte, et bien qu’elle porte un masque d’impassibilité, elle est, au fond d’elle même, au bord du gouffre. A chaque instant, sa détermination manque de flancher. A chaque moment, ses nerfs sont mis à rudes épreuves. Et c’est pour cette raison qu’Amanda, au fil du temps, s’est montrée peu bavarde, préférant la solitude à la compagnie des enfants du même âge. Toutefois, une autre raison la pousse à rester loin des autres. Ou plutôt poussent les autres à ne pas se lier avec elle. Sa puissance est quasiment effrayante. Et son comportement lui vaut une réputation de femme sans cœur, arrogante et qui prend tout le monde de haut. C’est faux, archi-faux même. Mais comment casser ses rumeurs quand ces gens ne sont pas enclin à vouloir penser autre chose ? Ainsi, malgré sa réputation, Amanda est complexée, et très sensible à toutes les critiques qu’on peut lui porter. C’est une personne pourtant très généreuse, mais qui n’a malheureusement pas les possibilités pour le prouver. Nulle surprise alors, lorsqu’on la voit très méfiante, froide et impassible vis-à-vis de ses camarades…
Orientation sexuelle; Hétéro
just something stupid........................ « des détails indispensables… »
Animal de compagnie; Une chouette Noire nommée Gaïa Baguette Magique; Chêne, 23 centimètres, plume d'hypogriffe.
Avatar; Rachel Hurd-Wood Pourquoi cet avatar; C'est une femme trés naturelle et jolie. Et puis, j'aime bien les rousses ^^ Poste vacant; [ ] Oui ~ [X] Non
that's a secret i never tell........................ « inutile de nous mentir, nous finirons par le savoir… »
Prénom Marie Âge; 21 ans Que penses-tu D'Olympus; // Qu'est-ce qui t'as motivé à t'inscrire; // Niveau de RPG; - Spoiler:
Vendredi soir, 19h45, Salle commune des Gryffondor
Ginny était debout au milieu de la salle, immobile, alors que ses yeux observaient tout ce qui se passait autour d’elle. Les gens s’amusaient, travaillaient, papotaient… Ca sentait la fin de la semaine à plein nez. Tout le monde était détendu et souriant. Tout le monde, sauf Ginny qui soupira longuement. Et oui… la miss avait eu droit à une détention, donnée un peu plus tôt dans la journée par ce cher professeur Rogue. Qui d’autres, de toute façon ! Tout ça parce qu’elle avait eu le malheur de bailler alors qu’il était en train de les ennuyer avec un long discours de son cru. Ca ne lui avait pas plu ! Et voilà ! Elle était obligée de le rejoindre dans la salle des trophées pour récurer tous les objets qui se trouvaient dedans. De quoi vous occuper pendant deux longues heures. En y pensant, la rouquine poussa un nouveau soupire. Elle espérait juste que Rogue n’allait pas rester pendant ce temps là. Qu’il partirait pour revenir vérifier le résultat à la fin. Bien sur, il lui confisquerait sa baguette… pour ne pas qu’elle utilise un sort qui nettoierait tout en moins de deux… Et si elle empruntait celle de quelqu’un d’autre, qu’elle cacherait sous ses vêtements ? Rogue demanderait sa baguette, elle lui donnerait mais il n’allait pas la fouiller pour vérifier qu’elle n’avait rien d’autre. Ainsi, elle pouvait récurer tout en deux secondes et se tournerait les pouces pendant le reste du temps. Le problème –parce qu’il y en avait toujours un- c’est qu’utiliser la baguette magique de quelqu’un d’autre pouvait se révéler dangereux… très dangereux même. Après réflexion, ce n’était pas le genre de chose qu’elle voulait tester. Elle nettoierait donc tout par elle même.
Nouveau soupire. « Bon… quand faut y aller, faut y aller ». Il valait mieux qu’elle parte tout de suite si elle ne voulait pas arriver en retard. Si elle osait se pointer à 20h01, Rogue était capable de lui doubler l’heure de détention. Prenant une profonde inspiration, Ginny prit donc les devants et quitta sa salle commune. La grosse dame lui lança un regard dédaigneux, et la rouquine ne prit même pas la peine de lui tirer la langue, comme elle le faisait souvent, pour l’embêter. Là, elle n’était pas d’humeur. Qui pourrait être heureuse dans la même situation qu’elle ?! Personne. Le chemin lui paraît trop court à son goût. Elle qui voulait retarder le moment fatidique le plus possible… Elle arrivait malheureusement déjà à bon port. La salle des trophées se trouvait derrière la grande salle. Ou, en tout cas, une des salles des trophées. Parce que Ginny supposait qu’il y en avait plusieurs. C’était en tout cas fort probable. Tout était possible à Poudlard. Ce château révélait bien des secrets au fur et à mesure que vous passiez du temps à l’intérieur. Et vous n’étiez sur de rien. Les pièces bougeaient de place, les armures étaient vivantes, les escaliers étaient capricieux, de nombreux passages secrets se cachaient ici ou là… bref, impossible de dresser une carte précise de ces lieux. Vraiment impossible !A moins qu’elle soit elle-même magique. Mais cela pouvait se révéler bien compliqué.
Il faisait déjà nuit à cette heure-ci, et les couloirs étaient sombres. Seuls quelques chandelles illuminaient les lieux. Il en était de même pour la grande salle. La plus grande source de lumière était sans aucun doute le ciel magique étoilé. Le silence régnait dans les lieux, et c’était quelque peu inquiétant… cela avait de quoi vous foutre la trouille. Surtout avec le corbeau qui vous attendait au fond de la salle, droit comme un i, les bras croisés, le teint cireux, et le visage aussi gai qu’un croque mort. Génial… La soirée promettait d’être amusante.
« Trente secondes de plus et vous étiez en retard Weasley. »
Dit la voix douce et agréable du professeur de Défense contre les forces du mal. Ginny afficha un sourire crispé de circonstance, mais garda le silence. Ce gars était une pourriture. Mais c’était un professeur. Il avait donc le droit de faire ce qu’il voulait. Ce qu’il ne s’empêchait pas de faire dès qu’il en avait l’occasion. Elle arriva enfin à sa hauteur, juste devant la porte, et attendit. Mais le corbeau ne bougea pas d’un centimètre. Cela fit froncer les sourcils de la jeune fille qui attendit en vain un mouvement ou une explication de sa part. Au bout d’un long moment, comme s’il faisait exprès de la faire languir, il dit :
« J’attends quelqu’un d’autre pour participer à notre petite fête. Lui, en revanche est en retard de… 50 secondes…. 1 minute… »
Quel crétin ! Il prenait un malin plaisir à être aussi rabas joie et stricte sur des sujets aussi idiots. Ginny était toutefois intriguée. Elle se tournait à présent vers le fond de la grande salle, ses yeux rivés sur les portes qui n’allaient sûrement pas tarder à s’ouvrir. Qui était cet élève qui avait eu la chance, tout comme elle, d’écoper de deux heures de détention un vendredi soir. Un garçon, visiblement, puisque Rogue avait dit il. Mais qui ? Elle ne tarda pas à avoir une réponse. Les portes s’ouvrirent de nouveau dans un grincement, faisant place à… Harry ! Ah ! Enfer et Damnation ! Il y avait donc pire qu’un vendredi soir en détention… un vendredi soir en détention en compagnie d’Harry Potter et Rogue !
La rouquine avait bien pris soin d’éviter le survivant depuis deux semaines à présent. Depuis le soir de la rentrée. Depuis CE fameux soir. Pendant plus d’une semaine, elle s’était trimballée dans Poudlard avec son entorse, déterminée à ne pas aller à l’infirmerie. Autant par orgueil que par… et bien, elle pensait qu’en souffrant un petit peu, elle retiendrait la leçon. Elle n’était pas sado-maso, loin de là. La douleur était de toute façon supportable. C’était juste désagréable et cela l’avait empêché de marcher à un rythme normal. Au bout d’une semaine donc, elle s’était résolue à aller à l’infirmerie. Là, elle avait passé un excellent moment en compagnie de Drago Malefoy, et les répliques sanglantes avaient coulées à flot. Bref ! Ces derniers jours avaient été géniales. Vraiment ! Pour un peu, Ginny était en train de penser que c’était la pire année scolaire qu’elle ait eu jusqu’à maintenant. Bon… c’était peut-être exagérée… Mais là, elle commençait à en avoir mare des malchances qui lui tombaient sur le coin du nez. Car il s’agissait bien de cela non ? De la malchance. Pour être en heure de colle avec Harry, après ce qui leur était arrivé…
Pour se calmer, Ginny prit une profonde inspiration et se détourna. Elle préférait ne pas regarder Harry en face. Elle avait réussi à l’éviter jusqu’à maintenant. Elle aurait du se douter que ça ne pouvait pas durer éternellement. Elle croisa le regard narquois de Rogue, qui, visiblement, semblait se rendre compte de son mal être. Et elle le détesta encore plus… Après quelques secondes, elle vit du coin de l’œil qu’Harry avait atteint leur hauteur. Le professeur confirma ses soupçons en reprenant la parole :
« Vous êtes en retard Potter… Est-ce que c’est trop vous demander de nous honorer de votre présence dans les temps ? »
Sal*t, Pensa Ginny en se mordant la lèvre. Cet homme était vraiment pourri jusqu’à la moelle. Silencieuse, elle resta dans la même position et attendit de voir la réaction d’Harry… et la suite des évenements.
Fréquence de connexion; {nombre de jours pars semaine} Multicomptes; {déjà un perso' sur le forum ? c'est le moment de passer aux aveux} Bientôt un autre Mot de passe; - Spoiler:
Vu par moi même
Dernière édition par Amanda Leroy le Dim 1 Nov - 14:11, édité 6 fois |
| | | Maître du Jeu Grand Chef sadique et lunatique !
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| Sujet: Re: Nothing much than a girl... Mar 27 Oct - 20:26 | |
| why am i so… original........................ « auras-tu le courage de tout lire ? »
Histoire; - I. Ou comment les sœurs Leroy se mirent à détester Amanda…
C’est au printemps qu’Amanda ouvrit les paupières pour la première fois. Deuxième fille du couple Leroy, on attendait déjà beaucoup d’elle à cette époque là. Marie, l’aînée qui était née un an auparavant, était fragile de nature, son corps tombant sans cesse malade. Déjà, les grands parents Leroy l’avait mise de ‘coté’, espérant que le prochain numéro soit de plus forte consistance. Ce fut le cas. A sa naissance, Amanda était un joli bébé, bien portant, et souriant et tous les espoirs de la famille furent tournés vers elle. Toutefois, ce n’est que plus tard qu’Amanda réalisa que toutes ces attentions portées sur sa personne allaient devenir un véritable calvaire. Si ses parents l’aimaient, et ses grands-parents l’adulaient, il n’en était pas de même pour ses deux sœurs. Alors qu’elle avait un an, Diana naquit à son tour. Et quelques années plus tard, les trois jeunes filles gambadaient dans la campagne bordant la maison familiale. Mais l’enfance est cruelle. Et plus encore les mots des enfants, dont les sentiments étaient encore très simples et stéréotypés. Voyant qu’Amanda était au centre de toute l’attention, Marie et Diana se mirent à haïr leur sœur, au point de lui mener la vie dure, au quotidien. Le seul soutien moral qu’aurait pu avoir Amanda, on venait de le lui voler. Et c’est avec horreur qu’elle assista au crise de jalousie et aux sales tours de ses deux sœurs à son encontre. Le courant ne passa jamais réellement entre elles trois. Et ce fut bien pire lorsqu’on réalisa un jour que Marie, l’aînée, ne possédait aucun pouvoir magique. La Haine de cette dernière ne fit qu’augmenter, alors que l’obsession des grands parents faisaient de même de leur côté. Quant à Diana, celle-ci souffrait sans cesse de la comparaison. Amanda était forte de nature, et sans le moindre effort, elle maîtrisait déjà parfaitement la magie. Cela faisait enrager la cadette qui ne cessait d’entendre qu’à son âge, Amanda faisait tout mieux qu’elle… ------------------------------------ « Chut !! Ne fais pas de bruit, elle va nous entendre ! » « Et alors ? Elle est tellement m-a-g-n-i-f-i-q-u-e qu’elle pourra se débrouiller toute seule non ?! »Collée contre le mur, Amanda écoutait ses deux sœurs chuchoter à travers la porte. Diana et Marie étaient dans la chambre de cette dernière, et mettaient visiblement au point une énième attaque Anti-Amanda. Ce n’était pas une surprise en soit… Mais cela n’empêchait pas la jeune fille de se sentir mal et rejetée une fois encore. La tête penchée en arrière, les yeux fermés, elle serrait les poings alors que les deux autres continuaient : « Je crois bien que c’est la pire de toute celle-là ! J’ai trop hâte de voir sa tête quand elle le découvrira! »
« Papa et maman rentrent dans une heure seulement, il faut qu’on se dépêche de tout faire avant ! »Du haut de ses 9 ans, Amanda comprenait déjà de quoi il s’agissait. Un peu plus tôt dans la journée, elle avait remarquée qu’une partie de ses jouets avaient disparus. Ce n’était pas la première fois. Nombreuses de ses poupées avaient mystérieusement perdues leur tête par le passé. La perfidie de ses sœurs allaient cependant en grandissant, et elle craignait ce qui pourrait arriver cette fois-ci. A les entendre, il semblerait qu’elles étaient sur le point d’utiliser ses jouets. Mais que ça avait pour but de lui faire du mal à elle, et pas à eux. D’où le ‘Elle est tellement m-a-g-n-i-f-i-q-u-e qu’elle pourra se débrouiller toute seule’. Si Marie ne possédait aucun pouvoir magique, Diana avait déjà montré quelques signes avant coureur. Et il se pouvait très bien qu’elle utilise ses pouvoirs contre Amanda. Cette dernière n’avait pas peur. Comme elles l’avaient dit elles-même, elle pouvait se défendre seule. Ce qui l’effrayait le plus, c’était de voir que la jalousie et la haine de Marie et Diana était sans limite. Cela lui faisait horriblement mal. Ces derniers temps, elle se surprenait même à agripper sa poitrine, comme si chaque dispute la vidait de son énergie. Mais les autres s’en fichaient. Elles ne cherchaient pas à comprendre… A présent qu’elle connaissait plus ou moins leur plan, Amanda allait pouvoir l’éviter. Mais cela en valait-il la peine ? En se défendant, elle risquait encore de donner raisons aux insinuations de ses deux sœurs… Une heure et demi plus tard, Amanda était allongée sur son lit, une grosse entaille au coin du front. Elle n’avait pas éviter la chute des jouets sur elle. Malheureusement, et comme elle s’en doutait, au lieu de faire plaisir à ses sœurs, elle avait augmenter leur colère. Car en voyant leur fille blessée, Paul et Jeanne avaient puni les deux autres, en leur criant dessus. Et voilà… aux yeux de Marie et Diana, la faute revenait encore à Amanda…
- II. Beaubâtons : Finalement, pas un refuge…
Sans surprise, Amanda reçut une lettre l’invitant à entrer dans une Académie de Magie. Etant française et surtout, étant une fille, ce fut Beaubâtons qui la lui envoya. L’année de ses onze ans, Amanda y commença sa première année. Elle avait un traque horrible en y allant, elle s’en souvient comme si c’était hier. Un nouveau lieu. Une Ecole. Des nouvelles personnes à rencontrer. Et surtout, des attentes à respecter. Elle entendait encore son père se disputer avec ses parents qui disaient alors : « Je suis sure et certaine qu’Amanda réussira ses études. Il faut que vous l’encadrez et que vous l’aidiez du mieux que possible. N’hésitez pas à vous montrer sévères, s’il le faut. »Ce sur quoi, Paul avait répliqué qu’il pouvait très bien élevé ses enfants sans qu’on vienne s’en mêler. Inutile également de préciser que Marie et Diana étaient encore plus revêches que d’habitude et qu’elles ne prirent même pas la peine de l’accompagner le jour de son départ. Pensant qu’elle se sentirait sûrement beaucoup mieux à l’Ecole qu’à la maison avec ses sœurs, Amanda demanda tout de suite à rester là bas, même pendant les vacances. Rentrer pendant l’Eté suffirait amplement. Malheureusement, Amanda réalisa assez rapidement que ses camarades de classe avaient le même genre de comportement que ses jeunes sœurs. Face à sa réussite et sa force, ils s’imaginaient qu’elle en jouait et qu’elle agissait comme une femme arrogante. Elle ne se fit donc pas beaucoup d’amis. Les seuls qui étaient plus ou moins proches avec elle, étaient ceux qui osaient aller contre les préjugés et rumeurs. Ils étaient cependant très peu. Quand sa sœur arriva l’année suivante, la situation alla de mal en pis, si possible ! Bien qu’elle ne détestait pas Diana (et pourtant, elle lui en avait fait des crasses !), Amanda venait à regretter de sa présence. Tout le monde les comparait, et il en ressortait à chaque fois qu’elles ne se ressemblaient pas, et que Diana était beaucoup plus « cool » qu’Amanda. « Vous êtes sure d’être sœurs ? ». Bande d’idiots sans cœur… En parlant de cœur… En quatrième année, pendant les vacances d’Eté, la jeune femme eut sa première histoire d’amour. Ca ne dura pas très longtemps. Au bout d’un mois, le couple s’était pris la tête, et Amanda en avait beaucoup souffert. Ce fut elle qui fut larguée, et non l’inverse. Pourtant, les rumeurs coururent très vite à Beaubâtons, sans qu’elle ne sache comme ses camarades soient au courant : Amanda avait fait une nouvelle victime. L’homme n’était soit disant pas à la hauteur des désirs de madame et ne pouvait pas souffrir la critique. C’était loin de la vérité, mais elle ne chercha même pas à les détromper. Les autres étaient tous des idiots… Et elle avait l’habitude.
- III. Un cauchemar parmi les autres… Mais bien le pire !
C’est lors de sa cinquième année qu’Amanda connut le pire jour de toute sa vie. Sans exagérer… L’année n’avait pas encore commencé, et la famille Leroy était de sortis pour acheter les fournitures scolaires. Dans l’équivalent du Chemin de Traverse, à la française, Amanda s’aventura plus loin que d’habitude, afin d’éviter les remarques acides de ses sœurs, et les ordres de ses grands-parents. Elle le vit avant qu’il ne la voit. Absorbé dans la contemplation d’une vitrine, il se tenait de profil et semblait totalement dans son monde. Après l’avoir observé pendant un moment, Amanda s’était permis de sourire, légèrement amusée. Les autres sorciers passaient derrière lui sans qu’il ne bronche. L’un lui avait même tapoté le dos sans qu’il ne s’en aperçoive. La jeune fille allait finalement poursuivre son chemin lorsqu’il se redressa et se tourna vers elle. Il devait ENFIN avoir réalisé qu’on le fixait depuis dix bonnes minutes. Elle fut d’abord surprise de voir qu’il était aussi séduisant de profil que de face. Mais elle le fut encore plus lorsqu’il lui adressa un sourire spontané et franc qu’elle ne put que lui retourner. Le reste de l’après-midi passa à une allure folle. Sans qu’ils ne se connaissent vraiment, ils passèrent des heures à visiter les boutiques et à parler à bâton rompus. Amanda n’en avait pas l’habitude, mais elle devait bien l’avouer, cela lui plaisait. Et cela lui faisait également du bien moralement. Elle se surprit alors à penser qu’elle était bel et bien en train de flirter avec un parfait inconnu mais qu’elle s’en contrefichait royalement. Vu son physique, il devait avoir plus ou moins son âge. Mais comme il était un homme, elle ne risquait pas de le voir à Beaubâtons. Dommage… Et en même temps, tant mieux ! Il ne connaissait pas l’Amanda que tout le monde rejetait. Il n’avait pas de préjugés à son sujet, et elle avait donc toutes ses chances avec lui… Toutes ses chances… ou pas. Amanda dut très vite revenir sur terre. Et l’atterrissage fut des plus douloureux. Et honteux ! Alors qu’ils étaient tous les deux en train de manger une glace sur la terrasse d’un café, Paul, le père d’Amanda, les rejoignit d’un pas rapide. La jeune femme fut étonné de lui voir une expression détendue et même heureuse sur le visage, alors qu’il la surprenait avec un garçon. Elle comprit très vite pourquoi… « Amanda, tu es là ! Je vois que tu as retrouvé Matthieu ! Depuis le temps qu’on s’était pas vu, j’ai presque eu du mal à te reconnaître, frangin ! »Douche froide. Véritable douche froide. Ainsi, le bel inconnu avec qui elle avait flirté toute l’après-midi était son… ONCLE ! Le petit frère de son père. Qu’elle n’avait pas revu depuis des années. Pas étonnant qu’elle ne l’ait pas reconnu… D’ailleurs, à son expression à lui, on voyait bien qu’il n’était pas au courant non plus. Pendant une bonne minute et dans un silence pesant, les deux jeunes gens se regardèrent étrangement. Heureusement pour eux, Paul faisait toute la conversation, et cela noya le poisson. Honteuse, Amanda ne prit même pas la peine de saluer correctement son oncle pour lui dire au revoir. Elle s’éclipsa dès qu’elle en eut l’occasion, et gagna une folle envie de… vomir.
- IV. Olympus, un nouveau départ, de nouveaux espoirs ?
Le retour de Voldemort ne fut pas une surprise en soit. Amanda s’en doutait même un peu. Comment un sorcier tel que lui pouvait disparaître pendant autant d’année, juste parce qu’un simple bébé l’avait… fait volatilisé ! La jeune femme n’était ni du coté de vous-savez-qui, ni de celui d’Harry Potter. Elle se savait inutile face à un affrontement aussi important. Cependant, lorsqu’on vint la trouver pour lui parler d’Olympus, elle n’hésita pas très longtemps. Elle n’était pas méchante. Elle ne l’avait jamais été. De nombreuses rumeurs disaient d’elles qu’elle désirait être mangemort. C’était totalement débile, ridicule, et faux ! D’ailleurs, si cela avait été le cas, est-ce que Dumbledore serait venu la trouver pour lui proposer de rejoindre une nouvelle Ecole secrète ? Non, bien sur que non. En acceptant l’invitation, Amanda espérait alors reprendre un nouveau départ. De nombreuses élèves de Beaubâtons seront à Olympus, mais il y en aurait aussi des centaines d’autres. Peut-être que eux, ils seraient différents. Peut-être qu’ils allaient l’accepter telle qu’elle était. Peut-être qu’ils allaient au delà des rumeurs et des apparences… Elle l’espérait en tout cas.
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